06sept.
Photos festival Açores
L’album photos du 20éme festival des Açores.
http://www.antoinegirard.fr/albums-photos/
L’album photos du 20éme festival des Açores.
http://www.antoinegirard.fr/albums-photos/
Quelques photos avant de prendre l’avion et clôturer le festival.
Pleins d’images dans la tête, vraiment un festival atypique à faire !
Présentation de films
Présentation de films
Joao et Hugo, le coeur de l’organisation
Jeux au sol en attendant le vent
Le paysage qui dénote toujours
Au coeur du cratére
Klaudia en guest star
Hier soir une petite conférence sur la Xalps.
Et toujours du plaisir à partagé avec les festivaliers, des bains thermaux, des visites etc.
Quelques images d’hier et aujourd’hui
La conférence Xalps
Du soaring
Des jeux
Des parcs botaniques
Encore des jeux
Bain d’eau chaude
La foule ne se bat pas pour décoller d’ici!
quelques averses de pluie
Festival de parapente magique de vols dans les Açores !
Que du plaisir partagé avec les invités Klaudia Bulgakow et JB Chandelier.
On en a déja pris plein les yeux est on est qu’au second jour.
On est pas bien là ???
JB et Klaudia
J’ai beau regarder la météo et le ciel, je n’ai rien trouvé à me mettre sous la dent ces dernières semaines pour voler, juste un peu de vol de plaine. L’anticyclone ne veux pas venir en France alors je vais le rejoindre à la source.
Départ mardi matin pour les Açores, objectif le 20éme festival de parapente des Açores.
J’interviens mercredi soir pour une petite conférence sur la Xalps 2013.
http://www.asassaomiguel.com/index.php/fr/festival/20o-festival
Dernières possibilités de vols en France dimanche et lundi pour cette saison, plus qu’à espérer que la météo soit avec nous.
Au dessus de la plaine de Valence, vers Montmeyran
En attendant des jours meilleurs pour voler je me suis occupé de la paperasse avec le dossier de demande d’inscription à la Xalps. Le dossier a été envoyé, plus qu’à attendre les résultats officiellement en octobre mais l’an dernier ce fut plutôt début novembre. On est nombreux et la sélection va être rude chez les français.
J’ai deux jours complet pour aller voler, cool mais avec cette météo pas facile de trouver un endroit volable entre le vent et les orages.
Pas le choix, la seule solution c’est l’extrême Sud-Est, je choisis Bleine à une trentaine de kilomètres au nord de Nice.
Décollage de Bleine
Premier jour annoncé très bon, beaucoup de monde au déco. Je ronge mon frein pour ne pas décoller trop tôt sur le conseil des locaux, il n’y a pas beaucoup de gaz (400m) et l’on est vite posé !
Un peu avant 11h je n’en peux plus on y va, je suis JV qui me montre les thermiques et c’est parti pour un vol dans un terrain peu connu de ma part et dans un ciel parfaitement bleu ! à‡a ne va pas durer des petits cums vont me montrer la route à prendre pour remonter vers le lac de Serre-Ponçon.
Le début du vol et le ciel limpide
Le début du vol
Vu les reliefs on vol comme en plaine
Vol bien intéressant techniquement au-dessus des petit reliefs car il faut voler en mode plaine jusqu’à St André, ensuite c’est du vol classique de relief. à€ Dormillouse je décide de continuer sur le Morgon (relief au centre du lac de Serre-Ponçon) malgré le sud assez fort et l’absence de voiles qui tiennent sur St Vincents (= pas de brise en bas pour rentrer) mais je compte attendre en dynamique sur le Morgon que la brise s’installe, il est encore tôt même pas 14h.
Les premiers cums aprés la montagne de Chamatte
En direction de l’Estrop
En direction de l’Estrop
En direction de l’Estrop
Je suis effectivement bloqué au niveau des crêtes 30mn et je fini par tenter le retour qui passe non sans mal. Le vent de Sud Ouest se renforce, mon objectif est de faire une seconde balise vers Digne en plein Sud Est de ma position, avancée laborieuse face au vent et avec régulièrement une finesse de 2. J’arrive à la montagne de Coupe après de longs efforts, je suis (trop) confiant et je ne prends pas le temps d’enrouler et encore moins d’attendre les cycles… Je suis posé en 5 minutes à côté de Digne et au pied de ma balise alors que 10mn après des planeurs me narguent dans le thermique que j’ai négligé à plus de 2500m, je l’ai quitté à 1600m alors que 200m de plus m’aurais permis de passer la crête et me mettre au vent fort de la brise pour remonter. Il ne me restait plus que le retour vent de cul à faire, tant pis ce sera pour une prochaine ce vol. Il est 17h et le retour en stop au col de Bleine est très rapide, chose rare pour la région (Merci Guillaume !).
Le lac de Serre-Ponçon
La trace : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2013/vol/20151266
Le lendemain est annoncé bien humide ce qui exclut tout grand vol car il devra certainement ce finir tôt à cause de la pluie au nord. Je décide d’aller à St André pour faciliter le retour et me permettre quand même un joli vol. Un bouchon de nuage empêche toute montée vers le nord dès le matin, par dépit je reste voler en local.
Le bouchon de nuage au fond
C’est bien humide et il faut trouver les portes de sortie!
Laurie en vol
Laurie en vol
La vidéo du vol du 17 juillet, le tour des Ecrins avec un triangle de 247km en triangle FAI.
Pour voir toute les vidéos : www.antoinegirard.fr/videos/
Après 1 mois de météo médiocre pour le parapente une fenêtre de deux jours s’annonce. Séb Blein est aussi disponible les deux jours et l’on est à fond. Il ne nous reste plus qu’à analyser la météo pour aller au bon endroit. Les basses couches sont stables et il faut aller en montagne pour décoller tôt, Séb appelle Jacques qui lui dit qu’ils vont avec Guy et Thomas au Galibier. Nous décidons de nous joindre au groupe et tenter le tour des Ecrins avec ses 250km.
Petite rando pour monter au déco et décollage immédiat, car c’est déjà bien alimenté, il n’est pas encore 9h30. Suite à une erreur qu’il faut parfois savoir taire… je suis obligé de reposer pour défaire une grosse cravate, le temps de redécoller je perds un bon quart d’heure sur le groupe.
Pour couronner le tout, mon vario/GPS me là¢che, pas facile de voler sans instrument ! Je ne sais plus faire, certes dans du gros thermique ou en crête c’est facile, mais quand il s’agit de monter dans du +0,5 à 3 500m sans repères ce n’est plus pareil. J’ai acheté une tablette tactile qui aurait pu remplacer le vario mais je préfère la laisser en veille d’écran pour espérer d’avoir assez d’autonomie pour enregistrer le vol !
Bref début de vol pas très dur, mais il faut être patient, ça monte haut, mais doucement. Première transition au-dessus de la Maurienne, on arrive bas et c’est moins bon en Vanoise que dans les Ecrins, les premières barbules apparaissent ce qui me motive. J’ai toujours le groupe en visuel devant à 15/20mn. Je vais rejoindre la première barbule atteignable pour aller faire la première balise vers Moutier pour ensuite transiter sur les faces Est de Belledonne. J’en profite pour bricoler mon GPS, j’arrive à le remettre en marche, mais sans visuel à l’écran, résultat j’ai le vario sonore ce qui va m’aider pour la suite!
Le vol est simple, on monte au plafond et on transite jusqu’à la prochaine barbule, il n’y a pas beaucoup à réfléchir.
J’en profite pour accélérer le rythme, Séb, Guy, Jacques et Thomas ne sont plus qu’à une transition d’avance quand on sort de Belledonne. Quand je lance la transition, ils arrivent en bas du thermique suivant. Au Tabor, le groupe prend la direction du Vercors, je suis isolé, car je n’arrive pas à gagner plus de terrain. Sans instrument, vitesse vent, vitesse sol, altitude etc… je préfère finir le tour des Ecrins sans faire de rallonge car il faut partir traverser la plaine ce qui n’est pas facile.
Descente des faces Ouest des Ecrins plutôt facile avec de gros plafonds et enfin des bons varios, curieusement il n’y a pas ou peu de brise sur Corps à 14h, les éoliennes ne tournent même pas !
Les cums m’incitent à passer par le mont Guillaume par derrière le Piolit, je compte faire une balise vers Vars mais il n’y plus aucun cum, la remontée du mont Orel est laborieuse et dans la brise. Je ne connais pas le coin c’est la première fois que j’y vole et j’ai peur de me faire coincer par la brise, je tà¢tonne puis je renonce pour me diriger vers Guillestre. Remontée de la vallée jusqu’à l’Argentiére en prenant mon temps, je suis largement en avance sur le timing ! Je me glisse dans la vallée de Vallouise pour éviter la brise de Briançon et surtout survoler les hauts massifs des Ecrins ce que j’attends depuis le début du vol.
Il y a une rue de cum jusqu’à la montagne des Agneaux, je prends mon temps pour savourer chaque minute et en prendre plein les yeux. Plafond à 4250m en face du Pelvoux avec une vue plongeante sur les Barre des Ecrins. Le cum se désagrège et je dois partir pour le Galibier, je suis haut et je décide d’y aller en ligne droite, la brise de la Grave me gêne à peine et je pose à la voiture au soleil. Il reste encore une à deux heures volable.
Je me mets en attente au sommet du Galibier pour regarder le groupe rentrer. A 20h45 je suis posé depuis presque 2h et toujours personne, je n’y crois plus et je m’attends à faire une longue navette pour récupérer tout le monde. A 21h le groupe débarque, ils ont réalisé un énorme triangle FAI de 300km et même 315km pour Thomas ce qui est le record de France et à seulement 11km du record du monde!
Félicitations à eux quatre pour cet exploit.
Le lendemain on remet le couvert avec Séb, déco à 9h45. On sort seulement à 12h pour se faire tarter par 20 à 30km/h de nord !!! Alors que la météo avait annoncé sud. On décide d’abréger le vol, Séb à quand même trouvé le courage de pousser jusqu’à Guillestre avant de rentrer à Briançon.
La trace du vol : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2013/vol/20150545
Les photos :
Retrouvez les photos du Airtour commentées sur http://www.antoinegirard.fr/albums-photos/
Le bilan de la course avec 3 objectifs visés :
1 – Se faire plaisir : réussi avec le passage des faces Est de Belledonne, pour le reste ce fut dur car on a beaucoup marché sous la pluie!
2- Tester le fonctionnement d’une équipe pour la Xalps : objectif atteint mais il y a encore et toujours du travail pour essayer de faire toujours mieux.
3- Tester les stratégies possibles en vol pour la Xalps : à‰chec, la météo a été tellement mauvaise que l’on n’a pas pu tester grand-chose, ce n’est que partie remise.
Le petit plus c’est la première marche du podium.
Merci à la CAN qui a favorisé ma participation à la course.